Bear versus Bull

Manchettes financières

La confiance des consommateurs aux États-Unis atteint son plus haut niveau depuis février 2008. Le prix des maisons en sol américain continue son ascension avec une hausse de 10 % entre mars 2012 et mars 2013. Bref, le consommateur américain se porte de mieux en mieux. Très bonne nouvelle car 70 % de l’économie américaine est basée sur les dépenses des consommateurs. Le gouvernement peut donc continuer ses coupures.

Les obligations ont connu leur pire rendement en neuf ans au mois de mai. La courbe de taux a augmenté d’environ 0,5 %, ce qui a nui aux obligations. Les placements conservateurs ont donc connu un mois difficile. Les actions ont par contre très bien fait. Le rendement des actions est quelque peu gonflé par les « réfugiés ». J’appelle réfugiés les investisseurs en quête de revenu. Les rendements sur les obligations sont tellement faibles que certains investisseurs à la recherche de revenu s’aventurent vers les actions. J’en reparle plus bas.

Bear versus Bull

Premièrement, les « Bear » sont ceux qui croient que les marchés vont baisser et les « Bull » sont ceux qui croient que les marchés vont monter.

Je vais vous expliquer pourquoi certains investisseurs sont pessimistes (Bear) et pourquoi d’autres sont positifs (Bull) envers les marchés. Dans les médias, nous entendons les deux opinions, alors voici ci-dessous pourquoi.

Les « Bear » croient que les marchés vont baisser car l’économie mondiale est dans un état vulnérable. Nous sommes en période de croissance lente. Cette croissance faible peut facilement nous mener en période de récession. Les investisseurs pessimistes sont donc inquiets de cette situation précaire de l’économie mondiale. Ces derniers regardent donc plus les statistiques économiques.

Les « Bull », de l’autre côté, se penchent sur l’éventail des placements. Est-ce logique d’investir dans une obligation 10 ans du gouvernement américain qui donne 2,1 % ? Ou est-ce plus logique d’acheter l’action d’une bonne compagnie qui verse un dividende de 4 % ? Voilà pourquoi les marchés montent ! Les investisseurs optimistes regardent moins les statistiques économiques. Comme je le dis souvent, l’économie n’est pas les marchés boursiers et les marchés boursiers ne sont pas l’économie. Il y a une faible corrélation entre les deux à court terme.

Tant que les taux d’intérêt sur les obligations seront à des taux aussi bas qu’actuellement, les marchés boursiers vont bien faire. On peut s’attendre à ce que les taux soient suffisamment bas encore pendant au moins 2 ans. Les réfugiés vont continuer de faire monter les marchés. En espérant qu’ensuite ce soit une vraie reprise de l’économie mondiale qui stimule les marchés.

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en légère hausse depuis 3 semaines aux alentours de 1 650 points.

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!